Le mardi 10 mars 2015 ont eu lieu les « masterclasses internationales de physique des particules » à l’IUT de Colmar. Cette journée, organisée par le CNRS (centre national de recherche nucléaire), avait pour objectif de faire découvrir le métier de physicien des particules à de jeunes lycéens.
A cette occasion, une sélection d’élèves de filière scientifique du lycée Kastler et du lycée Koberlé a pu assister à une série de courtes conférences introduisant la physique de l’infiniment petit. « Les cours furent très techniques et complets mais en avançant pas à pas, tout était facilement compréhensible avec notre niveau » précise Arnaud, élève en 1ère S.
La journée continua avec une séance de travaux pratiques de grande ambition : étudier la structure du proton à l’aide de véritables résultats issus du LHC, le plus grand collisionneur de particules du monde ! En effet, la collision de protons produit entre autre des bosons W+ et W- dont le rapport donne des informations importantes sur la structure du proton. « En respectant un arbre algorithmique complet et complexe, nous pouvions déterminer quelles particules étaient produites à l’instant de la collision. Pour ce faire, le logiciel mis à notre disposition permettait de connaître la trajectoire et l’énergie de ces particules, toutes ces caractéristiques permettant d’en déterminer la nature. »
Enfin, il fut venu le temps de confronter les résultats alsaciens à ceux du reste du monde ! Paul explique : « il s’agissait d’une vidéoconférence réalisée en direct avec deux chercheurs du CERN et d’autres élèves issus de lieux différents (Perugia en Italie, Valencia en Espagne et Rhovot en Israel) […] Elle était bien sûr en anglais, afin que tout le monde puisse s’exprimer et se comprendre. Les jeunes kastlériens ont donc pu voir que la pratique de l’anglais à un niveau correct est nécessaire pour pouvoir comprendre et se faire comprendre. »
Les élèves ont également eu l’occasion de poser leurs questions aux chercheurs. Erwan, un autre élève présent lors de cette journée précise d’ailleurs que « cette visioconférence est, à mon humble avis, la meilleure partie de la journée »
Ce n’est que vers 17h que les élèves ont pu retrouver le confort de leur langue maternelle. Ils quittèrent l’IUT avec la certitude que les sciences ont un très grand avenir dans l’infiniment petit.